L’orbe parfait de l’ARBRE du voyageur ouvre l’imaginaire de cette nouvelle rubrique.
Et oui… Le Festival de Création Contemporaine ds Arts Foreztiers continue en 2016 sur une nouvelle édition polyphonique et imagée qui se déroule du 8 au 10 juillet 2016. Pour l’édition 2016, nous allons prolonger le thème de l‘ARBRE du Milieu du monde qui continue à nous passionner et questionner et nous allons le complémenter par le thème de BOTANIQUES Célestes… en lien avec le Conservatoire botanique national du Massif Central et d’autres partenaires, tels le Moulin Richard de bas (Ambert) , le Café Grenouille (Langeac), la Galerie Double S ou l’Atelier du Panoramique auvergnat (Pébrac).
Comme les années précédentes, mais le 11 juillet, une Journée « Créativités & Territoires » va explorer, au Conservatoire botanique national du Massif Central, les formes et les sens des « Forêts anciennes« .
Le développement du Festival en 2016, prolonge la qualité de la manifestation 2015 et la portée de son énergie collective, artistique, éthique et scientifique. Nos monts volcaniques « à la verte gaité », selon le mot célèbre d’Henri Pourrat, sont, à ce jour, traversées de sensations contradictoires : tantôt ces contrées s’assoupissent et parfois se cloisonnent sans se comprendre, tantôt la sève revient en vigueur pour une renaissance inattendue. La restructuration administrative (AU-RA) de deux grandes Régions de montagne peut insuffler quelque chose de neuf, de beau et sensible dans le passé des paysages. Les contes, les récits, les arts, les expériences scientifiques forment un éventail de possibles, un « arbre du voyageur » dont nous avons besoin pour garder le contact avec une Nature, que certains humains inconséquents malmènent et fragilisent. Pourtant, la vie traverse tout et la transmission des messages végétaux s’exprime au delà de nos connaissances actuelles.
Et Pourquoi pas ? Une graine de sycomore ( L‘ARBRE de la Lune) n’a t’elle pas prospéré à Chavaniac-Lafayette, depuis le fameux voyage spatial de 1964 ? Un bouleau nain de Sibérie n’a t’il pas pris racine près du Conservatoire botanique ? Les plantes croissent sur des trajets de mystères.
Le langage végétal porte son empreinte au plus lointain des perspectives . Le Moyen âge, « tout de roses et de fer », comme le pensaient les romantiques, prépare les harmonies rêvées que Bernardin de Saint-Pierre décrit en abondance, « Ici et là, des temples majestueux de verdure, élevés par des siècles sur des trônes couverts de mousse, dominent au dessus de la forêt. Chaque arbre a son expression et chaque groupe son concert. » Le poète russe Pastenak le dit à sa manière dans son poème Les Pins (traduction François Lesourd et Vardan Tchimichkian), issu du recueil Ma soeur la vie : « Dans les balsamines sauvages/Parmi l’herbe et les boutons d’or/Le cou tendu vers les nuages/Nous gisons là comme on s’endort./ (…) L’espace au regard est si large/Partout s’étale un abandon/Et c’est la mer comme un mirage/Que je crois voir parmi les troncs… »
« Entre un savant et un poète, il y a la même différence qu’entre un jardin botanique et une forêt. » aurait dit Victor Hugo. À bientôt de tisser cette toile ensemble et de nouer nos fantaisies foreztières avec les jardins célestes…
Sylvie Dallet (octobre 2015)
Magnifique ce texte poétique; Tous mes compliments pour votre belle initiative : Faire se rencontrer les Arbres et les Humains.
Cela donne envie d’aller à votre rencontre à travers Les Arts Foreztiers
Que d’auteurs ont écrit et mis en scènes lézarbres ! On ne les oublie pas…
Bon courage
A bientôt
Séverine PEGON
Animatrice au Musée de paléontologie de Chilhac
« Allez à l’essentiel, n’avez-vous pas besoin de jeunes arbres pour reboiser votre forêt? »
René CHAR
Ce n’est pas un commentaire. C’est un mot d’ordre poétique pour les Botaniques célestes, non?
Félix Monsonis
Les Youplalas célestes
les youplalas célestes à en perdent la tête…par en haut par en bas…TU SERAS QUI TU ES ,,,,,,,
Il est joli le blog nouveau! Et merci pour les youplalas célestes !