Un monde foisonnant, où l’ancien rencontre le nouveau en harmonie

Un monde foisonnant, où l’ancien rencontre le nouveau en harmonie
Pour différentes raisons et particulièrement la désir du Conseil Général de Haute-Loire de recentrer l’année 2023 sur le thème du VÉGÉTAL, en année impaire…
Le Festival des Arts Foreztiers va se déplacer d’une année paire à une année impaire…
Nous allons donc organiser deux années de suite le Festival : 2022 et 2023, ce qui exige des prouesses d’organisation et de travail d’équipe !
Le Prochain Festival se situe donc du vendredi 21 juillet au lundi 24 inclus…
Le thème en est : PEUPLES RACINES,
avec comme toujours des conférences, des expositions, des performances des expressions artistiques et de recherche mêlées….
à bientôt !
Mail : artsforeztiers@orange.fr
Les images du Festival 2022 sont dans nos coeurs d’artistes et de passants, mais… il est parfois nécessaire de partager, pour mieux le faire connaître, des lieux, des ambiances, des oeuvres avec ceux et celles qui espèrent venir ou revenir en juillet 2023 au Festival….
Ces photographies apportent des éléments
qui seront commentés dans les jours qui viennent !
Présenter un Festival de quatre journées intenses, préparé longtemps en amont sur le site de Chavaniac-Lafayette invite à plonger dans les album de photos, à sélectionner des images, se remémorer des moments intenses et riches. C’est un grand plaisir. Voici une sélection d’images. Suivront des récits sous formes de voyages traversant des thèmes, racontant la forêt. Pour l’instant, découpons le récit en images thématiques : les œuvres, les artistes, le public, ou l’inverse le public, les œuvres, les artistes.
Déambulations collectives…
Les lieux et le public et les créateurs présents
À bientôt pour de nouvelles images…..
Surmonté par une sculpture métal d’Eddy-Jean Rémy (Ferme Saint Éloi)
La Société nationale de protection de la nature (www.snpn.fr) et l’Association pour l’histoire de la protection de la nature et de l’environnement (www.ahpne.fr), en association avec de nombreux partenaires académiques et institutionnels,
organisent un colloque universitaire international les 27-28-29 septembre 2023 à Paris à l’occasion du centenaire du « 1er Congrès international pour la protection de la nature », sous-titré « Faune et flore ; sites et monuments naturels », qui s’est tenu en 1923 à Paris.
L’intégralité de l’appel à communication est consultable en ligne :
https://www.snpn.com/appel-a-communication-colloque-international/
Le Congrès de 1923 témoigne-t-il d’un moment charnière dans l’histoire de la protection de la nature entre une phase d’éveil des dimensions nationales et internationale de ces questions jusque dans les années 1910, et une phase de première structuration et des premières réalisations des années 1910 aux années 1950 ?
En une sorte de concordance des temps entre 1923 et notre époque, il s’agit de remettre dans une perspective historique de longue durée et d’interroger les dynamiques, figures et récits, discours, pratiques et enjeux passés et actuels qui caractérisent la protection de la nature (comprise dans l’acception large et englobante de l’époque) afin d’en mesurer les permanences, mais aussi les évolutions et les points de basculement, en identifiant les différentes conceptions et manifestations de la protection de la nature, et plus largement des relations des humains avec le reste de l’écosphère.
Par l’analyse de ce moment fondateur, et de ses prémices, ainsi que de l’actualité de certains sujets abordés alors, il s’agira de retracer les origines et les fondements des différents courants de protection de la nature et de sa patrimonialisation, y compris dans l’espace colonial. L’image donnée par ce 1er congrès est celle d’une protection de la nature bien plus intégrée qu’ensuite et qu’actuellement. Il importe de restituer leur historicité et de mesurer leur médiatisation et leur postérité ainsi que celle des actions envisagées et entreprises. À l’heure de l’effondrement de la biodiversité, il sera précieux d’identifier et de questionner avec un pas de temps d’un siècle les facteurs de réussite et les facteurs de régression en matière de biodiversité.
Cet événement se donne comme principe directeur et méthodologique d’associer étroitement, autour des historiens, à la fois des chercheurs des sciences écologiques, des chercheurs des sciences humains, sociales et juridiques ainsi que des acteurs publics et privés ancrés dans les enjeux présents et dans l’opérationnalité de la protection de la nature.
Le colloque réunira des communications qui seront structurées autour de 3 axes :
– Axe 1 : Contribuer à l’histoire de la protection de la nature jusque dans les années 1950, dont le 1er Congrès représente une forme de synthèse, en s’intéressant aux origines et à l’éveil de ce mouvement et de ses diverses composantes (idées et représentations, acteurs, réalisations et pratiques).
– Axe 2 : Restituer l’histoire de l’internationalisation de la protection de la nature, jusqu’à la mise en place de l’UIPN (future UICN) en 1948 et la tenue de la Conférence scientifique des Nations Unies pour la conservation et l’utilisation des ressources naturelles (Lake Success, 1949), dont le 1er Congrès a été un jalon dont il s’agira de restituer l’éventuelle importance. Le fil historique, qui devra rester relié à 1923, pourra selon les sujets être étiré jusqu’aux années 1950 et 1960, voire éventuellement jusqu’au xxie siècle.
– Axe 3 : Analyser, sous forme d’études de cas, plusieurs problématiques de protection de la nature traitées par le congrès, en les reliant à leur actualité au XXIe siècle, en explicitant en particulier les dimensions politiques, géopolitiques, sociales, économiques et culturelles des projets scientifiques et associatifs d’action sur et pour la nature.
Les propositions de contribution doivent être adressées avant le 18 décembre 2022 à Rémi Luglia : remi.luglia@snpn.fr. Elles seront évaluées par un comité scientifique. Chaque proposition de contribution devra comporter :
– Un titre,
– Un résumé de 1 000 mots maximum en français ou en anglais, indiquant explicitement le questionnement, les sources et les articulations de la démonstration. Il est bienvenu de se référer aux 3 axes proposés.
– 5 mots-clés en français ou en anglais,
– Les coordonnées du ou des auteurs, et le cas échéant l’affiliation scientifique, en identifiant clairement le cas échéant le principal correspondant et son adresse de courriel.
Entre juillet et septembre, la communication sur le Festival des Arts Foreztiers s’est surtout exprimée parle médium de Facebook. Nous revenons à un moment parisien du 3 octobre 2020 qui nous permettra de faire un premier bilan du Festival 2020 riche en émotions et en découvertes.
Cet événement est organisé par l‘Institut Charles Cros, créateur, puis partenaire du Festival et le Centre d’Histoire culturelle des Sociétés contemporaines (Université de Paris Saclay). Il s’agit d’une rencontre du séminaire “Éthiques & mythes de la création”, qui, animée pr Sylvie Dallet, professeure des universités (présidente de l’Institut Charles Cros et du Festival) se déroulera le 3 octobre 2020
Site de référence : http://www.institut-charles-cros.eu
au 24 rue des écoles à Paris, de 10 à13 heures.
Pourquoi cette première rencontre ?
Le séminaire ÉTHIQUES et MYTHES de la CRÉATION (EMC) explore l’imaginaire qui préside à la création des savoirs.Pour ce faire, il conjugue concrètement des expériences artistiques et de terrain avec des exposés théoriques dans une perspective de compréhension globale des processus créatifs.
Cette confrontation transdisciplinaire associe les images, les sons avec les diverses formes de l’écrit, désormais transformés par les arts de l’enregistrement, qui sont des relais. Notre société démultiplie ces relais, qui sont des échos, des matières à narcissisme, mais aussi qui contribuent à réinventer des liens de proximité, enchâssés dans notre existence par des processus mythiques. Il convient d’examiner cette fluidité mythique qui se transforme et perdure au travers des médias. Pourquoi associer l’éthique avec la création ? ’éthique est une dynamique forte qui conjugue les arts, les sciences et la perception que chacun se fait de la construction des savoirs et du vivre-ensemble. L’éthique devient la ressource secrète de la création, dans une démultiplication d’aventures, de figures et de postures paradoxales, de la communion à la transgression des valeurs.
Le séminaire Éthiques & mythes de la création, présenté par l’Institut Charles Crosetle Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines(EA 2448, université de Versailles St-Quentin, UVSQ), correspond à un rendez-vous scientifique pérenne, lié au projet international de recherche «Éthiques de la Création».
Le séminaire se déroule dans l’espace Harmattan, 24 rue des écoles à Paris, dans le respect des gestes barrière.
Pour toute question et inscription (le séminaire est d’entrée libre, dans la limite des places disponibles), courriel : sylvie.dallet@uvsq.fr
Samedi 3 octobre
Séance :« Résistances culturelles à la pandémie (l’exemple du Festival des Arts Foreztiers) » séance de matinée de 10 heures à 13 heures.
La séance du 3 octobre 2020 fait le point sur la dynamique du Festival de création des Arts Foreztiers,maintenu sur le village de Chavaniac-Lafayette en juillet 2020 malgré les inquiétudes institutionnelles liées à la circulation de la pandémie. Cette résistance à la peur a suscité une véritable expérience collective artistique et de parole autour du thème : La forêt nourricière. Ce Festival de plein air a, en effet, réuni un public enthousiasteautour d’une soixantaine d’artistes et conférenciers. Le séminaire Éthiques & mythes de la création a, pour cette occasion, été délocalisé dans le village, autour de quatre conférences spécialisées.
En convergence, le séminaire du 3 octobre accueille aussi une conférence russe sur l’expérience de Tseh Knigi, atelier de livres d’artistes liées à l’espace forestier.
Sylvie Dallet a fondé le Festival des Arts Foreztiers en 2010 sur un village altiligérien de montagne. Cette manifestation estival se déroule en biennale sur différents lieux ouverts du village et réunit artistes et conférenciers autour de thèmes lié à la forêt : L’arbre du milieu du monde, Bestiaire enchanté, botaniques célestes et en 2020, La forêt nourricière…
Sylvie Dallet, professeure des universités (Arts) est, par ailleurs, membre du Conseil d’orientation, de recherche et de prospective (CORP) de la Fédération des Parcs Naturels Régionaux.
Les témoignages sur l’expérience des Arts Foreztiers depuis dix ans: certains artistes seront présents (Virginie BOURSETTE, Albert DAVID, Bérengère d’ORSAY, Olga KATAEVA-ROCHFORD, Céline MOUNIER, Élisabeth TOUPET….)
Une présentation d’un collectif russe TSEH KNIGI, un Atelier de livres d’artistes ( http://www.laforesta.co/visual-strolls, par Sara MAGAMBETOVA, cofondatrice de ce collectif, peintre, scénariste et écrivaine, passionnée de céramique et de travail du bois. La galerie web des deux artistes fondatrices, correspond à une réflexion collective sur les forêts.
Le Festival de création des Arts ForeZtiers explore les expressions artistiques qui témoignent du respect envers la forêt et le Forez, dans la diversité des expressions contemporaines (arts plastiques, danse, photographie, vidéo, film, installations, musique, poésie, etc…). De 17 au 20 juillet, le thème de la Forêt nourricière est à l’honneur par une cinquantaine d’artistes exposants et conférenciers.
En juillet 2020, le Festival fête son dixième anniversaire …. un programme un peu modifié en raison de la pandémie( pas d’invitations internationales), mais encore plus stimulant pour nous faire réfléchir …
Plusieurs lieux du village de Chavaniac-Lafayette (43) en salles ouvertes et en extérieur, dont le jardin de la Ferme Saint Éloi, les entrepôts du Prévent et la salle des fêtes accueillent les œuvres, des performances et installations, une buvette, un espace de plein air pour les ateliers de lecture ou de création.
Les visiteurs déambulent naturellement d’un lieu à un autre, un bénévole (souvent l’artiste lui-même) se consacre, sur certaines plages horaires, à l’accompagnement de visiteurs en leur présentant les différents événements et œuvres, dans le respect des gestes barrière (et mise à disposition de gel et masques).
sur les différents lieux du Festival……
La galerie terres d’Aligre, dédiée à la céramique contemporaine et aux métiers d’art, présente une exposition collective sur le thème de La Forêt Nourricière.
Chaque artiste s’est emparé du thème avec sa démarche créative personnelle, son univers esthétique et ses savoir-faire : assiettes et plats décorées façon Forêt Nourricière, sculptures d’arbres, de graines, bogues, faînes et autres gibiers ! Des œuvres murales ou à disposer comme chemin de table… Une projection vidéo “des Marches” de Lou Perdu sera projetée en en continu.
Dans la salle des fêtes de 10h à 19h, du vendredi 17 au lundi 20 juillet 2020.
Exposition de photographies liées aux métiers du bois : en coordination avec le thème du Festival, l’association mémoire de Chavaniac Lafayette, Adrienne & Eugénie présentera des photographies liées aux métiers du bois.
Gustave Courtet présente dans la cour gazonnée de la salle des fêtes les samedi 18 et dimanche 19, une démonstration de moissonneuse miniature de sa création.
Salle des Fêtes : de 10 heures à 19 heures du vendredi 17 au lundi 20 juillet.
Expositions des œuvres plastiques et sculptures, installations et vidéos
Ferme Saint Éloi et remises & entrepôts du Prévent
Tous ces espaces sont soit en plein air, soit ouverts largement pour permettre la promenade devant les oeuvres.
La librairie terres d’Aligre présente un choix de livres sur le thème du festival. Les livres de la Clairière sont prêtés par la Bibliothèque de Montreuil.
Dans la salle des fêtes de 10h à 19h, du vendredi 17 au lundi 20 juillet 2020.
La situation du festival, en déambulation libre, nous semble propice à expérimenter de nouvelles pratiques, une autre approche pour se déplacer, rencontrer et échanger avec les autres, se croiser, attendre son tour à la buvette… gestes si ordinaires que nous accomplissons spontanément, automatiquement et qui tout à coup doivent être incarnés, pensés, reconsidérés dans la distance. Nous devons partager une culture d’après la pandémie, dans le respect des gestes barrière comme une nouvelle danse…
En journée :
S’il te plait, lis-moi cette histoire…
À la Clairière, les jeunes et moins jeunes enfants peuvent retrouver ou découvrir l’univers imaginaire de la forêt à travers les contes, les histoires, les images et de belles illustrations. Ils pourront lire, feuilleter et… demander à Claire de leur lire l’histoire qu’ils auront choisie.
Dans le jardin devant la salle des fêtes de 10h30 à 12h30 et de 15h30 à 17h30, du vendredi 17 au lundi 20 juillet 2020.
Des Marches
Depuis plusieurs années lors de ses promenades dans la forêt Lou Perdu réalise de courtes vidéos.Elle a mis au point un scénario qu’on retrouve dans chacune des séquences. L’appareil photographique, dirigé vers le sol, est tenu avec les deux mains au niveau du ventre. La vidéo débute par une vue du sol et de ses pieds. Puis Lou se met en marche et lève petit à petit son objectif jusqu’à la dernière image qui clôt la séquence.
Dans la salle des fêtes, vidéos en boucle de 10h à 19h du vendredi 17 au lundi 20 juillet 2 et exposition de photos.
Promenade Biopoétique
Cette promenade au travers le village sera animée par le conteur et biologiste Christian Grenouillet – Fleur de Centaure qui nous fait découvrir des végétaux ignorés. Cette déambulation inspirée ne doit pas dépasser trente personnes.
Rendez-vous dimanche 19 juillet à 11 heures, Ferme Saint Éloi. La promenade contée dure environ 80 minutes, participation 10 euros par adulte.
Inscriptions : artsforeztiers@orange.fr
Peindre ensemble
Un classique des Arts Foreztiers depuis sept années… le grand tableau collectif du dimanche 19 juilleten après-midi rassemble les artistes avec le public, convié de participer au tableau collectif, conçu sur le thème de l’année.
Jardin de la salle des Fêtes.
Animation peintures tuiles « Visages de l’Humanité » animé par Martine Guitton.
Jardin ferme Saint Éloi, matinées.
Visite guidée de l’exposition, en présence des artistes, par une conférencière du SMAT Pays d’Art et d’Histoire
Rendez vous Ferme Saint Éloi samedi 18 juillet, à 14 heures 30
En fin de journée et soirée
Animations musicales de plein air
Le samedi 18
Des chants avec Céline Mounier ; des musiques électroniques inspirées de l’énergie des plantes avec Albert David.
Ferme Saint Éloi (jardin) à partir de 18 heures 30
Le dimanche 19
Kora, piano et marionnettes, avec Zakaria, Ahmad Ouedraogo, Fabien Auréjac
Ferme Saint Éloi (jardin) à partir de 18 heures 30.
Rencontres et dialogues sur l’alimentation, métiers du bois, déforestation & cultures industrielles, forêt des contes, femmes & forêts….
Les conférences se déroulent à 16 heures, à la Ferme Saint Éloi en plein air où, s’il pleut, dans les entrepôts ouverts du Prévent.
La promenade et la cueillette sont des activités qui expriment notre désir de garder ou retrouver le lien avec « des choses simples ». Certaines se sont transmises à travers les siècles : reconnaître les plantes comestibles des non comestibles ! D’autres notions ont en partie disparu : éviter la cueillette excessive, choisir le meilleur moment pour cueillir…
Vendredi : « Cueillir la montagne »
Le sociologue spécialiste de la Margeride, Martin de la Soudière abordera différents aspects de la cueillette et les différentes facettes des cueilleurs / cueilleuses d’aujourd’hui. Il parlera des myrtilles, des champignons, des lichens… Son livre “Cueillir la Montagne” (coécrit avec Raphaël Larrère) est un de ses premiers ouvrages. les textes seront lus par le comédien Gérard Lefort.
Samedi : « Femmes & forêts, les mythes »
Sylvie Dallet, professeure des universités (arts) , autrice, membre de la Société internationale de Mythanalyse et du Conseil d’Orientation, de recherche et de Prospective de la Fédération des Parcs Naturels Régionaux, amorce un dialogue sur les femmes et les contes & récits de la forêt. Sylvie Dallet a crée le Festival des Arts Foreztiers en 2010. En 2020, les deux tiers des artistes qui exposent ou performent au Festival des Arts Foreztiers sont des créatrices.
Dimanche : « Une Forêt jardinée »
L’association « Et Pourquoi pas » (Blassac- Haute Loire) sur l’art et la manière de s’y lancer… Comment concevoir et préparer une forêt jardin.
En la présence de Nathalie Boudoul, vice-présidente du Parc Naturel Régional du Livradois Forez, qui compte la commune de Chavaniac Lafayette parmi ses membres.
Lundi : « Sylviculture et transformation du sauvage»
Avec Gautier Blanc, technicien au Centre régional de la Propriété forestière (Communauté de Communes des Rives du Haut Allier). Il abordera les métiers du bois et de la régénération forestière.
Les numéros ( ) correspondent aux départements d’origine des artistes
ARTISTES EXPOSÉS
Sculptures céramiques
Cécile Auréjac (43), Dominique Bajard (42), Nicole Crestou (18), Céline Danet (77), Jean-Michel Doix (89), Fany G (18), Émilie Gavet (18), Jocelyne Guérin (19), Marie-Pierre Lamy (76), Élise Lefebvre (87), Blandine Leroudier (42), Céline Linossier (43), Bérengère d’Orsay (75), Isabelle Poupinel (75), Mélodie Meslet-Tourneux (67), Marie Rancillac (75), Marlène Réquier (91), Marie-Lucie Trinquant (89), Magali Wagner (69)
Rosine Astorgue champignons tissés, Matthias Cazin et Zetwal découpe tôles (43), Gustave Courtet (43), Élisabeth Toupet tissages & textiles herbes (28), Yzo (sculptures métal et écorces) (07)
Véro Béné (43), Virginie Boursette (42), Magali Cazo (75), Lou le Cabellec (75), Diane Cazelles (43), Sylvie Dallet (43), Tamara Ivanda (43),Olga Kataeva (95), Félix Monsonis (43), Mélanie Pasquier (49), Fabienne Recanzone (43), Eddy Saint-Martin (43), Suzy Tchang (75)
Fabien Auréjac, Danielle Boisselier (69), Albert David (94), Faezeh Firoozi (75), Lou Perdu (75), Marie Lafont (43), Pascal Masson (43), Ahmad Ouedraogo (43), Céline Mounier (94), Zakaria (63)…
Lou Perdu (75) : vidéos “Des Marches”
Claire Blatchley (93) : « S’il te plait, lis moi cette histoire, la Clairière »
Christian Grenouillet (43) : « Promenade biopoétique »
Martine Guitton : ateliers enfants tuiles/forêt nourricière
Martin de la Soudière : « Cueillir la montagne »
Association « Et Pourquoi pas ? »
Gautier Blanc, Centre Régional de la propriété forestière des Rives du Haut Allier et PNR Livradois-Forez
Sylvie Dallet, Présidente du Festival.
Association « Adrienne & Eugénie » (43)
Centre Régional de la propriété forestière de la Communauté de Communes des Rives du Haut Allier (43)
Institut Charles Cros (www.institut-charles-cros.eu) (93)
Institut Universitaire Technologie –MMI Champs sur Marne (77) – affiche réalisée par Jules Cointrel.
CHCSC/Université Paris Saclay (94)
Bibliothèque de Montreuil (93)
Moulin Richard de bas (www.richardedebas.fr) (63)
Parc Naturel Régional du Livradois-Forez
Terres d’Aligre (terres-d-aligre.over-blog.com) (terresdaligre@orange.fr) (75)
Vivadesign (43)
Nous suivons les annonces du déconfinement avec toute l’attention nécessaire. Cependant, nous ne pourrons cette année accueillir les artistes internationaux comme nous souhaitions le faire.
Pour notre dixième anniversaire, nous espérons que les collectivités locales nous apportent un vrai soutien afin de relancer l’action culturelle, dans une déambulation libre et inspirée par ce nouveau thème de l’actualité :
FORÊT NOURRICÈRE…
Un projet s’élabore sur le thème du banquet, avec notre partenaire la galerie d’art et de céramiques Terres d’Aligre (Myriam Bürgi) , avec qui nous avions déjà travaillé en 2018. Les céramistes sont déjà à l’ouvrage : Cécile Aurejac, Nicole Crestou, Jean-Michel Doix, Fany G, Jocelyne Guérin, Marie-Pierre Lamy, Blandine Leroudier, Céline Linossier, Marie Rancillac, Émilie Gavet, Élise Lefèvre, Berengère d’Orsay, Mélodie Meslet-Tourneux, Marlène Requier, Marie-Lucie Trinquant, Magali Wagner, ….
Les nouveaux venus de la Forêt nourricière, peintres et plasticiens préparent leurs oeuvres : Virginie Boursette, Natacha de Badké, Magali Cazo, Clara Crespin, Faezeh Firoozi, Tamara Ivanda, Lou le Cabellec, , Matthias Cazin, Mélanie Pasquier, Yzo, Pierre Vermersch….
Et les conteurs, performeurs, liseurs tels quepierre vrmesch Claire Blatchley (“récits de la Clairière”), Christian Grenouillet (“Promenade biopoétique”), Nicole Barrière, Martine Guitton (“ateliers foreztiers”)..
Des films et des vidéos, avec Carole Contant, Lou Perdu, Vidéoformes….
Des années précédentes, nous reviennent Félix Monsonis, Olga Kataeva, Véro Béné, Pascal Masson, Danielle Boisselier, Albert David, Céline Mounier, Sylvie Dallet, Elisabeth Toupet, Rosine Astorgue, Fabienne Recanzone, Eddy Saint Martin, Suzy Tchang….
Nos partenaires : Crédit Mutuel, Terre d’Aligre, librairie La Grenouille, Hôtel de la dentelle, Moulin Richard de bas, Panoramique auvergnat, Viva design, Zetwal… nous contacter sur le mail : artsforeztiers@orange.fr
Les étudiants ont crée des affiches extrêmement inventives dont celles ci, très expressives et difficiles à départager : créations de Jules Cointrel (affiche qui a été choisie pour annoncer le Festival) , de Michelle O’Brien, d’Emma Guiglioni, d’Antoine Assanvo, de Mélodie Chan, d’Aubin Olivrie, de Virgile Mendes, de Julie Saint Martin, de Yasmine Kourichi…
Vos pouvez nous écrire pour donner votre avis sur ces créations !
Le temps présent m’invite à arpenter mes 3,14 kilomètres carrés ! Je regarde la nature urbaine. Je regarde des jardins cultivés et repère où il pourrait y avoir des lieux pour des jardins-forêts. Je songe à Delhi, aux actions de forestation urbaine. Je songe à Détroit, où j’étais partie en voyage grâce à Bénédicte Manier dans Un million de révolutions tranquilles. Les villes doivent être nourricières. Je plonge dans la mémoire de mon ordinateur et je retourne à Montréal, où les arbres libres dépassent bien des maisons dans certains quartiers. Puis flashback à Berlin, ville aimée pour ses friches et ses espaces où la nature va sauvageonne. Je me remémore des jardins de la proche ceinture parisienne, ceux des mignonnes de Montreuil, des pêches. Souvenir d’une photo de ces murs à pêches, bâtis de telle sorte que les fruits bénéficient de la bonne chaleur pour arriver à maturité tout en étant abrités du vent !
Des jardins-forêts peuplent des villes et des campagne. Ils sont présents près des habitations. Ils sont forêts gourmandes et forêts militantes. Dans Jardins-forêts de Fabrice Desjours, je lis : “Les jardins-forêts sont comme des spectacles vivants, des pièces de théâtre comestibles où chaque figurant végétal prend sa place et développe son potentiel à mesure du déroulé des saisons… Tout change et tout est impermanent dans ces espaces où se mêlent à l’infini le sauvage et le domestiqué, dans ces espaces qui ont pour seuls metteurs en scène le temps et la créativité”.
Le jardin-forêt repose sur une conception du monde basé sur l’hortus. Cela signifie en latin “jardin luxuriant, richesse et ressources”. L’hortus est un espace étagé où règne la densité et la diversité. Dans les années 1960, Robert Hart a été un pionnier en Angleterre. Il est allé chercher son inspiration sous les tropiques. Le principe est qu’y sont implantés des arbres nourriciers, des arbustes, des buissons, des légumes vivaces, des plantes aromatiques et médicinales, des légumes-racines, des champignons et des lianes. La recherche est celles des interactions positives. Chaque jardin-forêt est unique. Cela invite à penser qu’un jardin-forêt est une œuvre d’art.
Je pense qu’il existe un réseau des jardins-forêts urbaines en lisant Désir de villes d’Eric Orsenna et Nicolas Gilsoul et Genres urbains, un livre qui rassemble plusieurs textes autour d’Annie Fourcaut. Lisons ce qui suit avec la même énergie que l’auteur du roman Les furtifs, Alain Damasio, d’un passage où il est question d’une libération joyeuse.
À Ramallah, s’inspirant d’un projet de l’architecte Alejandro Aravena, un squelette devient arbre béton avec des dents creuses. Une dent creuse peut devenir chambre ou jardin. Concevons des jardins-forêts dans quelques dents creuses. A Bordeaux, une agence acquiert des terrains clés pour les préserver de l’urbanisation et la Nature devient ainsi un Bien Commun. A Montréal, objectif Canopée sur la ville, la santé des arbres est surveillée par drones et des jardiniers sont invités à retourner “cultiver l’asphalte”. Des villes-arbres sont en projet près de Nanjing. L’architecte Stefano Boeri est confiant à ce sujet. Il est l’architecte du Bosco Verticale de Milan. Entre Saint-Denis et Sainte-Marie de la Réunion, la forêt jardinée est orientée nord-sud et les habitations sont resserrées. À Suresnes, Henri Sellier adoptait le principe de cité-jardins, “des modes d’aménagement esthétiques” de l’habitat. New-York fait naître une forêt sur les débris des Twin Towers tandis qu’à Rio de Janeiro, un ancien dépotoir à ciel ouvert s’est métamorphosé en jardin botanique écologique. À Metz, la Seille qui était busée et enterrée, réenchante la ville et conquiert la faune. A Helsinski, les forêts ont résisté à la pression urbaine grâce en partie à une ville construite sous terre. Il faut savoir que Helsinski se planifie dans son épaisseur. Tenez, le ministère de l’Agriculture et des Forêts travaille sur une cartographie cadastrale en trois dimensions. Des architectes, des habitants jardiniers et des jardiniers de métier, des employés concepteurs des services publics des territoires, des développeurs, des géographes-paysagistes transforment ensemble des villes en plusieurs points du globe. Les artistes hackent la ville sous ses voies de métro aériens, sur son béton et dans la forêt urbaine comme les danseurs de la troupe de Pina Bauch magnifiquement mis en scène par Wim Venders dans Pina. Ils tracent des promenades comme autant de fils entre les espaces.
Me voilà avec le désir de hacker les friches en ville. Peut-être que les maires qui aiment les arbres pourraient-ils acheter les terrains en friches achetables pour créer des forêts-jardins. Des conseils de copropriétés pourraient transformer des parkings enlaidissant en espace de forêt-jardin. Des AMAP pourraient se convertir aux forêts-jardins. Je me plais à y rêver quand je arpente mes 3,14 kilomètres carrés en toute proche banlieue parisienne.
A partir de là, j’imagine une association de cueilleurs et cueilleuses et de chefs et cheffes cuisto cuisinant les récoltes. A Mumbay, il y a le réseau des dabbawallah, un des plus efficace au monde de distribution. Lisez ce billet par exemple. Le “fait maison” pourrait être un “fait à la maison d’à côté de la forêt-jardins”. Uber cyclistes, pourquoi ne pas devenir des “wallah cyclistes” ?