Jean-Nicolas Reinert

Je suis un sculpteur.

Autodidacte depuis 1995, j’aime travailler la terre.

Je fais également de la prises de vue : mes photos sont un prolongement de mon travail de sculptures. En effet, après chaque création, je mets en scène mes sculptures dans un environnement naturel. Par ailleurs je suis employé dans un laboratoire photographique.

Au début de mon travail artistique je m’exprimais en réalisant des têtes auxquelles j’ai progressivement ajouté corps, jambes et bras. Peu à peu j’ai approfondi ma technique de modelage et de cuisson. J’ai surtout développé et confirmé un style personnel : mes personnages sont asexués, expressifs, ils traduisent des états d’âme que je ressens dans la vie au quotidien.

En 2004 j’intègre un atelier d’une grande surface, ce qui me permet de créer des personnages plus importants et plus variés : hommes, femmes et enfants. Je m’inspire de situations réelles pour en extraire les mouvements et les états d’âme.

En juin 2007 je m’installe dans un nouvel atelier à Saint Ouen. Mes personnages évoluent vers de grandes têtes, un sexe, des corps marqués, des mains imposantes souvent tendues vers une quête indéfinie mais fortement chargée d’émotion.

Mon œuvre s’articule autour de trois pôles : Mes sculptures de personnages que je cherche à mettre en situation de vie

La nature qui est le lien entre mes sculptures et mes photos • La mise en scène qui me permet d’assembler 3 éléments : sculpture/ nature/ photo.

Le travail de la terre reste la base de ma création artistique. J’utilise la technique de cuisson RAKU, avec des oxydes et de la couverte mat.

Jean-Nicolas REINERT

« Pour modeler, le sculpteur emprunte une série de techniques spectaculaires. La dangerosité de l’enfumage  final  qui les  recouvre  de cette  peau en est l’exemple le plus frappant. Dans  la fabrication, plus impressionnante est la minutie avec laquelle il façonne chaque parcelle de ces petits corps, et par laquelle ils acquièrent cette vigueur, cet élan qui les rend si insolites. » Agnès TOUZEAU

« Ses personnages sont de plus en plus accessibles : il est de plus en plus facile de s’identifier à eux, s’attendrir sur les uns à cheval sur un tronc d’arbre, les autres à croupetons sur le sol, en position foetale dans une poussette, ou arc-boutés sur une trottinette …  » Jeanine RIVAIS