Le festival des Arts foreZtiers a eu lieu en juillet 2020, au sortir du premier confinement, dans l’été inquiet et heureux à la fois. Le thème était « la forêt nourricière ».
Le festival s’est tenu dans le bonheur de retrouvailles attendues, dans un désir intense de chanter et de danser. Une danse tribale, une danse qui se tente. Il s’est tenu resserré sur la Ferme Saint-Eloi, la buvette avec ses mets délicieux et fins s’étant montée tout contre la maison, le jardin devenant amphithéâtre et scène de spectacle. De timide et fraiche, la météo s’est faite pleinement solaire et chaude. C’était l’été dans toute sa splendeur.
Caméra au poing, Gabriel, jeune homme de quinze ans, allait à la rencontre des artistes. J’interviewais les artistes, il filmait. Quelques temps plus tard, il s’est attelé au montage et il a produit cette vidéo. Il n’a pas pu filmer tous les artistes mais sa vidéo nous donne un bon aperçu de la diversité de cette édition 2020 des Arts foreZtiers dont nous pouvons être fiers.
Fierté de faire vivre un festival quand tant d’autres n’ont pas eu lieu. Fierté d’avoir créé des scènes ouvertes de culture. Fierté d’avoir réuni des artistes de différents horizons même si certains n’ont pas pu traverser des frontières. Fierté de défendre la « forêt nourricière », « forest as common » ai-je envie de dire.