Le 29 novembre en après-midi, les représentants des peuples premiers en Amérique latine ont organisé au Bois de Vincennes la cérémonie des 8000 tambours, afin d’inciter les participants de la COP 21 à abandonner les énergies fossiles pour réfléchir ensemble à une relation respectueuse à la Nature. Dans ce dimanche venté, quelque trois cent personnes se sont rassemblées pour chanter et jouer du tambour ensemble, dédiant ainsi leur message de paix et d’amour à toutes les nations de la Terre. La cérémonie associait autour d’un grand tambour rituel, un rouge arbre planté (sans doute un cornouiller sanguin, l’arbuste dont on fait les attrape-rêves) , un rosier blanc et des grains de maïs jaune, qui distribués à l’assemblée et passés de main en main, ont été redonnés aux officiants pour qu’ils reviennent fraternellement sur les terres indiennes. La baguette dressée de l’officiant sur la photographie, symbolise l’alliance de même bois des peuples rouges, noirs, blancs et jaunes.
“Le jour ou 8000 Tambours résonneront à nouveau ensemble. Ce sera le début d’une véritable guérison de notre Mère Terre et de tous les êtres. L’unité, le respect, l’amour de compassion, le bonheur et la paix sur la Terre reviendra. “(prophétie Otomi Toltèque, 1521).
Le 8 décembre au lever du soleil, la communauté Kichwa de Sarayaku (Équateur) célébrait aussi un rituel de bénédiction dédié à Paris et à la nation française, en mettant à l’eau la pirogue du « Poisson Colibri » qui, taillée dans un seul tronc, reliait symboliquement l’Amazone à la Seine.
On peut trouver des attrapes rêves à la Galerie Urubamba (4 rue de la Bûcherie, Paris) confectionnés selon la tradition en cornouiller sanguin ( pour favoriser la circulation du sang et le coeur), du fil d’ortie, des plumes de faisan et quelques autres ingrédients de protection.