« Dialogue autour du monde.
Dis, vois tu le monde ?
Oui, mais lequel ?
Le monde qui respire sous tes pieds, mais aussi le céleste.
Oui, je le vois, le monde sous mes pieds.
Mais le sens tu ?
Comment ?
Par ses racines, sens tu leurs veines et la sève vivrent et revivrent saison après saison, les vois tu s’élever vers le céleste ?
Non, je ne vois ni ne sens le céleste, qu’est ce ? dis moi.
C’est l’évanescence des choses, des gens, des peuples, de tous les peuples du monde, de la terre, de l’Univers d’où les racines naissent, partent et s’élèvent.
Ho !… racontes encore. »
Marie Jo Geffray
A suivre ….
Marie Jo jette ses premières couleurs encore à peine effleurées et timides sur la toile en 1987, après quelques tâtonnements Marie Jo se lance dans l’abstrait pour ensuite dans une deuxième période passer à la forme et très vite à la déconstruction pour la rendre parfois floue et l’intégrer dans la matière.
Marie Jo explore la couleur se laissant guider par le hasard au gré des mélanges en privilégiant la suggestion du mouvement et en respectant le plus possible les éventuelles imperfections aussi dues au hasard.
« L’imparfait existant dans la vie, la décision a été prise de l’utiliser : un trait mal fait, une couleur « ratée », une tache …. Tous ces éléments imparfaits ont le droit d’exister et d’intégrer une histoire » – Jo.
Trois grande périodes :
- L’abstrait où prédomine le travail des couleurs et la matière.
- Le corps en scène où le mouvement prend le pas …
- Mouvements et suggestion où la forme tend à disparaître pour ne devenir qu’une atmosphère, le leitmotiv étant toujours la couleur et parfois la matière.