« Très tôt intéressé par l’image, Sylvain Salomovitz pratique d’abord la photographie, puis apprend le dessin aux ateliers de la ville de Paris. L’intérêt pour le monde qui l’entoure et en perpétuel devenir est à la base de son observation, qu’il s’agisse d’une friche en démolition ou d’un chantier en travaux. Ainsi, un temps voisin du site de la nouvelle bibliothèque nationale, il est à tout moment captivé par le gigantisme de ce gouffre chaque jour comblé et remanié ; ses notations graphiques se portent aussi sur d’anciens centres sidérurgiques ou industriels. L’ensemble né de ces pérégrinations dans l’archéologie urbaine forme autant d’aspects d’une narration. La venue en France du peintre et graveur sur bois chinois Wu Junfa va être pour lui une sorte de révélation des ressources que l’on peut tirer d’une apparente simplicité de moyens »
(texte de Christophe Comentale).
(texte de Christophe Comentale).