En juillet 2016, Albert David, professeur des universités et photographe de coeur, exposait pour la première fois au Festival des Arts ForeZtiers. Ses cadrages poétiques, aux arbres baroques et graciles furent remarqués par le service culturel de la mairie de Brioude qui souhaita les présenter à la Maison de Mandrin en septembre 2017. Cette jolie maison aux arcs gothiques, bâtie au Moyen-Âge par un chanoine du chapitre de la basilique, visitée par le célèbre contrebandier Mandrin en 1754, est ouverte aux amateurs d’art . De nombreuses expositions de peintures, sculptures, photographies se succèdent toutes les trois semaines. 
Lors de cette nouvelle exposition, Albert se fit accompagner par Aurélie, sculptrice de pierre tendre, venue de Montreuil pour cette occasion. Céline Mounier, présente également lors du Festival ForeZtier où elle avait posé pour la performance de Philippe Tallis, « La Forêt nue », écrivit alors cette « animation d’une danse à la maison de Mandrin » qui fait suite. Cette variation révèle sa saveur, avec et
au delà des photographies et des sculptures.
« Albert expose des photographies et Aurélie des sculptures. Leurs oeuvres vivent leur vie ensemble. Voyez plutôt :
La Petite fille ouvre le bal. Enfin, on la regarde et on la respecte pour sa présence à elle, En attendant Pina. Les Fragments heureux pour une danse, ils se trouvent entre Le chemin, celui de la liberté, et Figures imposées. La vie est ainsi faite, les instants de félicité se rencontrent cheminant. La contrainte va offrir de ces instants.
Le cheval salvadorien est non loin du chemin. Il apporte du calme à la danse. Il se laisse caresser. Il est doux. Il est face à la Nature urbaine en rébellion. La ville crée sa propre nature en même temps que la nature est en ville, domestiquée. Parfois, elle redevient mi-sauvage, mi-fantastique. Le chat volcanique veut grimper sur La partition des arbres et pour le moment, il écoute la mélopée urbaine. Le chat est de lave.
Se tient loin de lui le guerrier de paix, Ne te presse pas de me laisser… Là où tu demeureras, je demeurerai. C’est la Paix qui le demande. Il est là, côtoyant Dans les limbes et faisant face à Migrations. Dans Migrations, des statues s’en vont. Elles en imposent de départ. Le Guerrier de la paix les regardent les belles, si majestueuses.
La lumière est tamisée, on parle à bas mots, on se chuchote à l’oreille là où les Conversations servent l’initiation. L’initiation est subjuguée par Conversations. Il y a de quoi vu comme va le monde qui a tendance à se vriller en plusieurs lieux. De loin, Le métayer observe la scène. Il est à l’écart et il y tient.
Bello se sent bien à côté de l‘Eden amoureux tandis que Raoul craint les Transformers qui éclatent de leurs feux de couleurs et de ciels bleus. Nos caresses lui font du bien. Il est très doux. Ses fesses s’offrent aux caresses. Au milieu de la scène, Le Bélier. Il est fier au milieu et personne ne réussit à lui faire peur. Il y en a qui ont essayé. Quand soudainement,
En plein coeur de l‘Aventure politique, L’enchanteur chante les louanges d’une danse. C’est que Pina est arrivée avec sa troupe. On imagine la danse sur la place devant la Maison de Mandrin. À moins que le regard n’aille vers Le village fantôme.
magnifique 





Le beige bleuté des eaux du fleuve offre un saisissant contraste avec la chevelure de la mangrove, qui se mue au fil des observatoire en grotte secrète ou en tissage mythique.
… Lorsque la nuit tombe, le fleuve se mue en un lac d’argent que la houle parcourt de murmures paisibles. Une vouivre amérindienne, Maïpolina, apparait parfois aux Indiens du fleuve, de même qu’un mystérieux Molokot – ou Popoké (pour les Noirs Boni)- , l’esprit du
En novembre 2017, l’entrée de cette forêt historique a été embellie par les oeuvres monumentales (en troncs dressés) de sept sculpteurs (ou collectifs de sculpteurs) qui ponctuent les chemins de a mémoire et de la biodiversité. Cette expérience de Forest Art à Saint Laurent du Maroni donne à voir de beaux totems dressés par des sculpteurs de Guyane, mais aussi de Martinique, Bourgogne, Paris, Suriname et Nouvelle Calédonie : les artistes ont façonné pendant dix jours des tronçons de bois de plusieurs mètres de hauteur, travaillant les essences rouges du wacapou ou du taaputiki. Le paysage ouvre à un imaginaire mêlé de gestations et de genèses ou le genre humain côtoie les animaux de la forêt.

















Pays du grand silence et des forêts de bord de mer, l’Estonie, petit pays de la Baltique, encourage des sculptures naturelles et humaines.