« Tout autour d’un arbre, le soleil peut jouer, à colin-maillard, avec nos pensées.
Tout autour d’un arbre, la terre sait inhumer, toute feuille glabre, ou déjà séchée
Tout autour de mon arbre, j’ai laissé mes regrets, j’ai rendu les armes, et pleuré l’été.
Tout autour d’un arbre, l’âme se fait consoler, et nos larmes essuyées, par un cercle de fées.
Tout autour d’un arbre, les lunes esseulées, font des ombres bavardes, des reflets discrets.
Tout autour d’un arbre, le sol sait écouter, tout nos grands palabres, nos petits secrets.
Tout autour de mon arbre, la nuit j’ai demandé, d’être sous tes charmes, m’y abandonner.
Tout autour d’un arbre, l’amour se fait désirer, et nos âmes attisées, par un cercle de fées.
Tout autour d’un arbre, les nuages sont liées, aux chants des feuillards, à la canopée.
Tout autour d’un arbre, l’herbe se laisse caresser, par de maintes idées, généreux projets.
Tout autour de mon arbre, j’ai envie de tisser, de nouveaux départs, vers le monde entier.
Tout autour d’un arbre, le temps nous fait voyager, nos amarres libérées, par un cercle de fées.
Tout autour d’un arbre, le vent est parolier, pour les milliards, de feuilles accordées.
Tout autour d’un arbre, les parfums oubliés, reviennent en mémoires, comme une mélopée.
Tout autour de mon arbre, les musiques inventées se jouent du hasard, des formes déposées.
Tout autour d’un arbre, l’air et l’eau danse enlacés, et nos bras invités, dans le cercle des fées… «